
Le 22 mai 2025, WeForge Angers Centre a ouvert ses portes à un atelier aussi instructif que décalé : « J’ai rien entenduuuuu ! ». Animé par Johan Neveu de Starfilm, cet événement a rassemblé une communauté d’entrepreneurs, freelances et communicants désireux d’améliorer la qualité de leurs vidéos réalisées avec un smartphone.
Le son avant l’image
Johan Neveu réalise depuis 10 ans des clips, captations de concerts et vidéos d’entreprise. Aujourd’hui, un smartphone suffit pour filmer en haute définition. Mais le micro intégré n’est pas au niveau dans beaucoup de situation. Selon lui, un bon matériel audio et une bonne compréhension des conditions d’enregistrement font toute la différence.
« Le son, c’est 70% de votre vidéo. Mieux vaut une image moyenne avec un bon son, que l’inverse. » — Johan Neveu
Comprendre ses besoins pour choisir son micro
Johan a présenté différents types de micro, qui se définissent selon deux critères essentiels :
- La position : Plus le micro est proche de la source sonore, meilleur est le résultat. Mais le micro risque d’être visible.
- La directionnalité : chaque micro a un champ d’enregistrement différent.
Il a ainsi présenté plusieurs types de micros :
- Micro Studio (fixe, donne un style podcast)
- Micro Main (mobile, donne un style journalistique)
- Shotgun / cardioïde (très directionnel, parfait à distance)
- Cravate (discret, mobile, idéal pour smartphone)
À retenir : le micro-cravate offre le meilleur rapport qualité/prix pour filmer avec un téléphone. Ils peuvent être branché via un adaptateur Jack, et il en existe même des version bluetooth encore plus discrète !
« Le meilleur placement d’un micro, c’est au plus proche de vous, donc pas forcément sur votre caméra.» — Johan Neveu
La pratique en live
Place à la démonstration ! Filmé en mouvement par un volontaire, Johan réalise une captation sonore via un téléphone dans sa poche. Puis il montre, en live, les étapes du montage avec CapCut. Il montre ensuite la différence entre le son du téléphone qui le filmait, et celui qui enregistrait le son. On passe d’un discours peu audible à une voix claire et dont le volume ne change pas. Mission accomplie ! Puis Il commente les pièges à éviter (bruits métalliques, ambiances sonores nuisibles) et prône la recherche d’un son propre dès la captation.
Il teste ensuite une IA de nettoyage audio : bluffante, mais imparfaite. Surtout avec des bruits complexes ou des voix en arrière-plan que l’IA tente maladroitement d’interpréter.
Entreprendre avec le son
Cet atelier a permis aux participants de repartir avec des bases solides et des solutions concrètes pour booster leur communication vidéo. En bonus, Johan a présenté sa formation Vidéo pro, détaillée sur son site Starfilm via le bouton ci-dessous, une formation adapté aux professionnels, personnalisée et finançables par OPCO et FAF.